Marquise en histoire
Marquise vient du fond des âges

L’an 55 avant Jésus Christ voit se dérouler une imposante bataille entre les légions romaines emmenées par le Général LABIENUS et plusieurs centaines d’OROMARSACIS, guerriers des marais de cette partie de la MORINIE au lieu-dit MONT DE CAPPE, à la sortie de Marquise vers Calais (nombreuses trouvailles sur ce site en 1750).
La période Gallo-Romaine laissera de nombreuses traces sur le territoire de la commune.
Parmi les plus belles découvertes effectuées lors de travaux de terrassement, il convient de citer la remarquable pierre dite « des quatre Dieux » faite aux Warennes.
A leur tour les tribus mérovingiennes laisseront chez nous l’empreinte de leur patrimoine avec les cimetières d’UZELOT et des YEULLES, qui livreront longtemps après, l’extraordinaire art de vivre et surtout de mourir de ces peuplades énigmatiques.
L’épineux problème posé par les fréquentes invasions déferlant le plus souvent des côtes de cette mer si proche, ne sera pas résolu.
Le Grand CHARLEMAGNE lui-même, en visite dans notre cité, ne pourra éviter les multiples pillages.
Les années « MIL » ramèneront dans la contrée un certain calme, notamment grâce à l’édification de l’imposante fortification réalisée par les premiers Comtes de Marquise, dont les fils allaient bientôt se couvrir de gloire aux côtés de Guillaume Le Conquérant.
Vaste bastion sur les prés inondés que borduraient alors la mer par la vallée de la SLACK, le Domaine de MOLLACK comportait un fort, une église également fortifiée, une cour d’armes et des tours de vigie avancées sur les terres inondées (MOLLACK = un môle sur l’eau).
La guerre de 100 ans marquera fortement la population.
L’église toute proche de LEULINGHEN servait alors de lieu de rencontre entre les belligérants pour une paix précaire ; la commune de Marquise fut aussi toujours au premier rang lors de rencontres célèbres pendant et après temps de troubles.
C’est ainsi que les marquisiens plantèrent en 1421 le tilleul que l’on peut toujours admirer devant le portail de l’église et qui symbolise l’arbre de PAIX.
Des monarques très importants :
Henri VIII, roi d’Angleterre et François 1er se rencontrèrent à Marquise, une paix qui devait durer deux ans en réalité y fut conclue. Les manuels d’histoire ont hélas oublié cet important fait historique...
Oubliée aussi, la CAMISADE, qui habilla de chemises blanches appartenant aux marquisiens, les troupes du roi Henri II, afin que les combattants puissent se discerner de l’ennemi en pleine nuit.
Et puis le Roi Soleil, Louis XIV lui-même qui punit les LUSTUCRUS révoltés contre les taxes arbitraires frappant le Boulonnais.
1789 apporte à Marquise son lot de contestation.
La commune prend le nom de Beaupré et les sans-culottes brûlent le mobilier de l’église en un lieu où un calvaire sera érigé quelques années plus tard.
Le camp de Boulogne amènera Napoléon plusieurs fois à Marquise. D’abord dans cette église transformée en grange à foin, mais surtout à l’hôtel du Grand Cerf où il retrouve régulièrement dans la chambre n°7 une jolie marquisienne.
Le 19ème siècle verra l’essor économique de la ville de Marquise :
La période Gallo-Romaine laissera de nombreuses traces sur le territoire de la commune.
Parmi les plus belles découvertes effectuées lors de travaux de terrassement, il convient de citer la remarquable pierre dite « des quatre Dieux » faite aux Warennes.
A leur tour les tribus mérovingiennes laisseront chez nous l’empreinte de leur patrimoine avec les cimetières d’UZELOT et des YEULLES, qui livreront longtemps après, l’extraordinaire art de vivre et surtout de mourir de ces peuplades énigmatiques.
L’épineux problème posé par les fréquentes invasions déferlant le plus souvent des côtes de cette mer si proche, ne sera pas résolu.
Le Grand CHARLEMAGNE lui-même, en visite dans notre cité, ne pourra éviter les multiples pillages.
Les années « MIL » ramèneront dans la contrée un certain calme, notamment grâce à l’édification de l’imposante fortification réalisée par les premiers Comtes de Marquise, dont les fils allaient bientôt se couvrir de gloire aux côtés de Guillaume Le Conquérant.
Vaste bastion sur les prés inondés que borduraient alors la mer par la vallée de la SLACK, le Domaine de MOLLACK comportait un fort, une église également fortifiée, une cour d’armes et des tours de vigie avancées sur les terres inondées (MOLLACK = un môle sur l’eau).
La guerre de 100 ans marquera fortement la population.
L’église toute proche de LEULINGHEN servait alors de lieu de rencontre entre les belligérants pour une paix précaire ; la commune de Marquise fut aussi toujours au premier rang lors de rencontres célèbres pendant et après temps de troubles.
C’est ainsi que les marquisiens plantèrent en 1421 le tilleul que l’on peut toujours admirer devant le portail de l’église et qui symbolise l’arbre de PAIX.
Des monarques très importants :
Henri VIII, roi d’Angleterre et François 1er se rencontrèrent à Marquise, une paix qui devait durer deux ans en réalité y fut conclue. Les manuels d’histoire ont hélas oublié cet important fait historique...
Oubliée aussi, la CAMISADE, qui habilla de chemises blanches appartenant aux marquisiens, les troupes du roi Henri II, afin que les combattants puissent se discerner de l’ennemi en pleine nuit.
Et puis le Roi Soleil, Louis XIV lui-même qui punit les LUSTUCRUS révoltés contre les taxes arbitraires frappant le Boulonnais.
- La cloche de l’église est dépendue,
- La cité est privée de foire pendant un an.
1789 apporte à Marquise son lot de contestation.
La commune prend le nom de Beaupré et les sans-culottes brûlent le mobilier de l’église en un lieu où un calvaire sera érigé quelques années plus tard.
Le camp de Boulogne amènera Napoléon plusieurs fois à Marquise. D’abord dans cette église transformée en grange à foin, mais surtout à l’hôtel du Grand Cerf où il retrouve régulièrement dans la chambre n°7 une jolie marquisienne.
Le 19ème siècle verra l’essor économique de la ville de Marquise :
- Création des usines Pinart en 1835,
- Construction de la ligne ferroviaire Calais / Marquise / Boulogne / vers Paris,
- Avènement des carrières de pierre et de marbre du bassin carrier de Marquise (inauguration de la Carrière Napoléon par Napoléon III lui-même).
- Jusqu’à 3000 ouvriers
- Fournisseurs de prestige pour Paris (Poutrelles de la Tour Eiffel, halles de Baltard, bouches de métro)
- Marbre de Marquise dans le monde entier (Gare de Tokyo, Moscou, buildings à New-York, Palais de l’Elysée à Paris, …).